Pizza Regina.


Pour réaliser la pâte il nous faudra,
320g de farine T55 (de préférence),
20 cl d'eau,
un demi cube de levure boulanger,
une cuillère à soupe d'huile d'olive,
une cuillère à café de sel.
Pour la garniture,
jambon (ou épaule comme dans la plupart des pizzerias),
champignons de Paris,
mozarella,
olives noires (facultatif)
 sel, poivre, basilic, origan (merci monsieur Ducros)
et un filet d'huile d'olive.


Pour commencer nous allons fabriquer notre pâte.
D'abord dissoudre la levure dans un peu d'eau.
Puis soit verser tous les ingrédients dans un grand bol
et malaxer le tout à la main jusqu'à obtention d'une belle pâte souple,
soit se servir d'un mixer, verser tous les ingrédients dans le bol
et laisser faire la machine jusqu'à obtention d'une belle pâte souple.
On peut rajouter un petit peu d'eau ou de farine pour obtenir la consistence désirée.
Comme malaxer à la main et faire des photos en même temps c'est pas possible,
et que dans le titre de l'article il y a le mot "fainéant",
on va se servir du vieux mixer qui sert également pour les spaetzles.


Au bout de quelques minutes on obtient ça.


On détache le bol.
On farine un peu la pâte et on la façonne en une forme ronde avec les mains.


On va couvrir la pâte, laisser le bol sur un coin de table,


et attendre au moins 90 minutes.
C'est alors qu'on obtient ça.


Maintenant nous avons notre pâte
et allons pouvoir nous lancer dans la fabrication de notre pizza.

D'abord recouvrir une plaque de four de papier sulfurisé.
Fariner légèrement,
puis étaler  les 2/3 de la pâte.
Le 1/3 restant nous servira pour la prochaine recette.


Une fois la pâte étalée la garnir de coulis de tomate.
Pas une grosse couche, il faut juste qu'il y en ait partout.
Éparpiller dessus le jambon découpé préalablement
en tranches de 2x2 centimètres environ
ainsi que les champignons de Paris émincés.
Recouvrir de mozarella.
Alors la mozarella que j'ai utilisée ici, c'était une expérience.
C'était un sachet marqué mozarella, rempli d'un produit granuleux
mais qui ne ressemblait en rien à la mozarella classique.
Pourtant, une fois cuit, le fromage fondu ressemblait parfaitement à de la mozarella.
Va comprendre.
La prochaine fois je me servirai malgré tout de nouveau de la mozarella
telle qu'on la connaît dans la tomates/mozarella.
Mais continuons notre recette.
Décorer avec quelques olives noires (si on aime, sans ça c'est du masochisme).
Saler, poivrer, basiliquer, origaner.
Relever légèrement le bord
et en profiter pour le badigeonner légèrement
de coulis de tomate se trouvant déjà sur la pizza.
Rajouter encore un filet d'huile d'olive,


et la pizza est prête à être enfournée
dans le tiers inférieur du four préalablement préchauffé à 220°.


Il faut maintenant laisser cuire un 1/4 d'heure.
On en profite pour nettoyer les cochonneries qu'on a faites
aussi bien sur la table que par terre.
Puis boire un amer bière bien mérité.
Surtout qu'avec le four il fait chaud dans la cuisine.

Au bout du 1/4 d'heure de cuisson, on ouvre  le four et....


notre pizza Regina est cuite.

Il y a deux façons de faire la cuisine.
La cuisine jolie à regarder
comme si elle sortait d'une photo de "Bocuse par la photo"
ou bien la cuisine au look rustique.
Moi c'est la cuisine au look rustique, de toute façon je n'ai pas le choix.
Mais qu'est-ce qu'elle sent bon ma pizza.
Et comme elle est richement garnie.
Qu'elle est appétissante.
Non, ce n'est pas de l'auto-suggestion.


On se découpe une belle tranche et on se régale.


Et après avoir savouré une deuxième belle tranche il ne reste plus que ça.


Mais qu'est-ce que c'était bon...

 



Suppr.


C'est quand même inquiétant.

Deux des principaux dirigeants de
" Europe Écologie Les Verts "
(non, ce n'est pas le nom d'un bateau qui participe à la Route du rhum)
ont employé en l'espace de 24 heures les mots
"blanc correcteur" et "blanco"
pour évoquer la suppression des passages d'un texte.

Ils n'en sont quand même pas réduits pour améliorer leur bilan carbone
à utiliser des machines à écrire ?
Mécaniques ?

Si ça se trouve ils tapent leurs stencils communiqués de presse à la bougie.
Pourvu que Bertrand Delanoë
ne s'attaque plus aux pigeons qui encrottent sa ville.
Ce sont peut-être des messagers d'EELV.

 


ZzzzZzzZZZZZZZzzzzzzz.


On a eu la visite d'un fournisseur.
Il nous a parlé d'uune nouvelle entreprise
spécialisée dans les solutions de stockage.

ZzzzZzzZZZZZZZzzzzzzz

Ce n'est pas exactement une nouvelle entreprise.
Ce sont les firmes Huawei et Symantec



qui se sont unies pour créer la coentreprise Huawei Symantec.
Ils ne sont pas foulés pour trouver un nom original.

ZzzzZzzZZZZZZZzzzzzzz

Oui, au travail j'ai le sommeil bien régulier.
On a eu droit à une présentation Powerpoint.

ZzzzZzzZZZZZZZzzzzzzz

Mais au bas de chaque page,
il y avait le nouveau logo de la coentreprise Huawei Symantec.

Alors là c'est devenu intéressant et je me suis réveillé.




Vous voyez le H ?
Vous voyez le S ?

Wââââââhhhh.
Quel beau travail  du graphiste.
Moi je ne regardais plus que le logo au bas de chaque page.

Et à la fin de la réunion d'information
j'ai même eu droit à un stylo à bille avec le logo de Huawei Symantec.

Je n'avais pas perdu ma matinée. 

 



... des producteurs.

C'est joli, hein ?
Le début du " Mépris ".
La musique de Georges Delerue.
Les voix de Brigitte Bardot et Michel Piccoli.
À chaque fois que je vois cette scène j'ai une boule dans la gorge.

Et pourtant.
Cette scène n'existait pas dans le premier montage du film.
Elle est due à une crise de rage de Jean-Luc Godard.

Mais comment ça dis donc ?

C'est tout simple.
Une fois son film terminé,
Jean-Luc Godard l'a présenté à ses producteurs américains.
Pas contents du tout les producteurs américains.
Ils ont investi plein d'argent.
On leur a promis Brigitte Bardot.
Mais on ne la voit pas nue dans le film.
" Non, non, ça ne va pas, je veux voir le cul de Bardot ".
Et Godard, furax, a écrit et tourné cette scène
pour la rajouter au début du film.
Ce qui donne un tout autre sens
aux paroles dites par Brigitte Bardot dans la scène...

Mais cette scène est tellement magique
qu'elle continue de fonctionner même quand on connaît son histoire.

 C'était une belle histoire de l'oncle B[LUDO]G.

 


Pipa Poupée.


C'est le moment de choisir ses cadeaux de Noël.
Pour moi, cette année, c'est tout trouvé.
Ce sera une poupée Pipa Middleton.


La même maison
( http://www.herobuilders.com )
propose également une Palin Poupée.


Sarah Palin qui est nettement moins réussie
que la jeune soeur de l'épouse du futur héritier du trône d'Angleterre.

Le seul problème avant d'acheter ma Pipa Poupée,
c'est que j'aimerais bien voir une photo de son dos.
Enfin, du bas de son dos.
Il ne faudrait pas qu'il y ait tromperie sur la marchandise.
 Surtout pour un cadeau de Noël.