Les publicités laides qui apparaissent
sont dorénavant imposées par over-blog.
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Ou comment on peut passer à côté d'une bonne affaire.
C'était en août 1957.
Comme tout magazine qui se respecte,
"Playboy" contenait chaque mois un bulletin d'abonnement à la revue.
Mais ce mois-là,
en plus de la possibilité d'abonnement à 1 ans, 2 ans ou 3 ans
comme à "La vie catholique",
on pouvait,
TaTaTaaaaaaaaaaaaaa,
s'assurer à vie.
Oui monsieur, à vie.
Et en cas de décès ?
TaTaTaaaaaaaaaaaaaa,
on désignait un héritier de l'abonnement à vie.
Et le premier numéro de l'abonnement
était livré à domicile dans certaines grandes villes étasuniennes
par une playmate célèbre du journal.
Oui monsieur, par une playmate célèbre.
L'abonnement à l'année coûtait 6 $,
l'abonnement à vie 150 $,
c'est-à-dire le prix de 25 ans d'abonnement mensuel.
Ce qui correspond en $ constants à 1266,57 $ d'aujourd'hui.
Un peu moins qu'un SMIC.
Ce qu'il serait intéressant de savoir,
c'est combien de personnes ont profité de cette opération promotionnelle.
S'abonner pour 25 ans à un magazine âgé de seulement trois ans,
qui à l'époque sentait le souffre,
un abonnement qui coûtait pas loin d'un mois de salaire pour l'ouvrier,
se le faire livrer chaque mois par le facteur ce qui n'est pas très discret,
les voisins puis tout le quartier qui devaient être rapidement au courant,
ça ne devait pas être très évident.
Et l'homme marié ne devait
pas pouvoir se permettre cette petite folie,
les femmes à l'époque voyaient ça d'un mauvais oeil.
Tout comme le célibataire qui devait se demander
s'il lui prenait un jour l'envie de convoler en justes noces
comment interrompre son abonnement à vie sans se suicider
Mes réflexions m'amènent à penser
qu'ils n'ont dû pas être très nombreux à avoir pu et osé faire le geste.
Ce qu'il serait intéressant de savoir également,
c'est combien il reste d'abonnés de la première génération.
Les plus jeunes devaient avoir à l'époque au moins vingt ans,
les ados n'allaient pas faire livrer la revue chez leurs parents...
Donc aujourd'hui 77 ans.
77 ans pour les plus jeunes.
Les plus âgés ne doivent déjà plus être de ce monde.
Le nombre d'abonnés de la première génération
doit donc être en rapide voie de disparition.
Il y a également les héritiers, abonnés de seconde génération.
Mais ça doit déjà faire quelques années
que les plus âgés des heureux héritiers ont dû commencer tout doucement
à ne plus pouvoir profiter de leur magazine préféré.
Et les moins âgés doivent tout lentement penser
à se choisir une concession à perpétuité...
La seule chose qu'on peut supposer sûre (...euh, supposer sûre?)
c'est que les rescapés de la promotion de 1957
doivent continuer à profiter de leur investissement judicieux.
Les Étasuniens sont tellement procéduriés
qu'on aurait déjà eu un large écho des démêlés judiciaires de "Playboy".
Playboy
Août 1957
Ce n'est pas leur plus jolie couverture.
Je me rends compte en relisant l'article qu'on peut le trouver un peu confus.
C'est à mettre sur le compte de l'émotion.
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