Il existe une solution.


La promession.

Y a pas plus écolo.

Un procédé développé en 1999 à Jönköping en Suède
par le Dr Susanne Wiigh-Mäsak.
Exactement l'inverse de la crémation.

Je suis sûr que vous n'aimeriez pas
avoir trop chaud avant de quitter notre monde cruel.
Il suffit pour cela de refroidir le corps à -196°.
Le corps devient alors friable.
On le place sur une table vibrante
qui provoque sa destruction en particules fines.
Puis un aimant puissant recueille les résidus métalliques,
restes d'éventuelles opérations chirurgicales,
qui seront recyclés.
Il reste alors quand même 25 à 30 kilos de poudre.
Ça va être dur à garder chez soi dans une urne posée sur la télé.
Surtout si c'est une télé à écran plat.

Contrairement à la crémation,
pas de problème de CO²,
pas de problème avec les amalgammes dentaires contenant du mercure.
Chose un peu incompréhensible,
pendant qu'on vivait,
pas de problème avec le mercure qu'on avalait tous les jours.

Bien sûr,
vous restez toujours libre de préférer l'enterrement ou la crémation.
Nous vivons au pays des Droits de l'homme.
Mais là ne venez pas vous plaindre
si vos héritiers se retrouvent à devoir régler une nouvelle écotaxe.
Vous l'aurez bien cherché.
Citoyens irresponsables !

Bon.
Pour le moment seule la Corée du sud a légalisé ces nouvelles funérailles.
Alors...

BON VOYAGE !