Elles sont dans la poche gauche.


Quand il est sorti en salle,
critiques mitigées,
peu de spectateurs.
Le méga-flop.
Une semaine à l'affiche,
100 000 spectateurs pour toute la France.
Le réalisateur
" Ouais, les gens n'ont rien compris, blabla, etc. "
Mais oui, ils disent tous ça quand ils ne remplissent pas les salles.
Comme les chanteurs français oubliés
qui reviennent toujours d'une tournée triomphale au Japon.

C'était en 2003.

Nous sommes en 2011.
Le DVD me passe entre les mains.
Je r'garde ?
Je r'garde pas ?
Allez, juste le début.

...

P'tain c'que c'était bon.
Du grand Baffie.
Aaaah, la scène du bruiteur stagiare qui n'a qu'un seul son disponible...
90 minuites
de non-sens,
de délire total,
d'inventivité débridée,
de poésie déjantée,
de tout-dingue,
de doux-dingues,
de Gotlib (qui fait une petite figuration),
de Mel Brooks, de Tex Avery, de Monty Python, de Goscinny.
À garder dans les,
allez, n'exagérons pas,
on va dire dans les 50 films à préserver d'une catastrophe nucléaire.

" Les clefs de la bagnole ".
de Laurent Baffie.
Avec Laurent Baffie et et Daniel Russo.




Faut dire aussi
que l'affiche n'incitait pas le candidat spectateur
à entrer dans la salle de cinéma.

Après le flop, Baffie a déclaré qu'il y aurait une suite.
Les clefs de bagnole 3.
Pourquoi 3 ?
Parce que le 2 était tellement mauvais
qu'ils ont préféré ne pas le sortir.