Pour les intérêts on verra plus tard.



Ils auront mis le temps, mais ils l'ont fait.
La Famille Royale d'Angleterre
avait  contracté une dette de 453,15 livres sterling (567 euros).
En 1651.
...
Oui.

Cette dette était due
à la Compagnie des confectionneurs de vêtements de Worcester
en paiement d'une commande datant de 1651 pour des uniformes militaires.
Dette qui n'avait pas été honorée
par le monarque de l'époque, le roi Charles II.
C'est le Prince Charles qui s'est occupé de l'affaire.
Il a l'habitude des trucs bizarres, Charles,
il semble même avoir été inventé pour ça.


Mais pas fou le Prince.
Il n'a pas voulu payer les intérêts.
Je me suis amusé à calculer ce que ça fait comme intérêts composés
453,15 livres sterling placées à 5% sur 357 ans...
Si je ne me suis pas trompé dans mes calculs

(  (Valeur finale (Vf) = Valeur initiale (Vi) x ( 1 + taux )^années) © Google )

ça nous fait 16 627 300 751,61 livres sterling.
On est quand même dans le domaine des milliards de livres sterling...


Le haut commissaire de la Compagnie des confectionneurs
a remis un reçu au prince Charles après avoir perçu le remboursement.
Il a souligné qu'un "très long chapitre"
de l'histoire de la Compagnie venait d'être achevé.

Ce qui est encore plus étonnant que ce remboursement tardif,
c'est que cette société existe encore ajourd'hui.

J'adore les Anglais.
(Mais n'ai-je point déjà exprimé cette pensée?)

*

Dans le même ordre d'idée,
le gouvernement du canton de Glaris en Suisse
admet désormais qu'Anna Göldin,
une servante de 48 ans décapitée le 18 juin 1782 pour sorcellerie
suite à des aveux extorqués sous la torture,
a été victime d'une erreur judiciaire
et accepte de la blanchir officiellement.
Mieux vaut tard que jamais.

Le canton de Glaris
pourra toujours demander à Camilla de venir blanchir Anna Göldin.
Elle aussi doit avoir l'habitude des trucs bizarres.


Oui, un jour Camilla a visité une usine de chips.
Ça devait être pendant sa période ska.

On dira ce qu'on voudra,
mais Mrs. Elizabeth Queen (comme le groupe éponyme du même nom),
c'est quand même autre chose.