Les publicités laides qui apparaissent
sont dorénavant imposées par over-blog.
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D'occasion.
C'était dernièrement, un dimanche matin tôt.
Très tôt même.
L'heure où je commence ma tournée des vide-greniers.
La pub le dit, faut bouger un peu, c'est bon pour la santé.
Surtout le matin tôt, en inspirant à fond.
Pas trop quand même.
C'est au milieu des gaz d'échappement des exposants venant s'installer
que moi je respire à fond quand je bouge.
Je me promène donc d'un stand à l'autre,
accélérant, ralentissant, m'accroupissant, me relevant.
Bientôt ça ne va plus être de mon âge...
Mais là, sur une table, je vois une radio.
Récente.
Ce n'est pas ce que je cherche,
moi c'est plutôt les radios qui ont une cinquantaine d'années,
mais cette radio a une tête sympa.
On dirait une brique transparente.
Il y a même l'emballage d'origine,
un sachet de rangement d'origine,
les piles d'origine encore emballées.
Pas de trace d'usure, l'état mint.
L'emballage parle de radio, de lumière, de couleurs.
Pas le temps de lire attentivement, les stands voisins m'attendent déjà.
Le dialogue s'installe entre la vendeuse de l'objet et moi.
– Vous demandez combien pour la petite radio ?
(Règle n°1: important le "petite", commencer la dévalorisation de l'objet)
– Oooohhh... Deux euros ?
– Elle fonctionne encore ?
(Règle n°2: émettre des doutes sur l'état de l'objet)
– Oui, oui, bien sûr, elle est toute neuve.
– Elle semble en bon état, en effet,
mais on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise
et ce n'est pas que j'en ai vraiment besoin,
ça va encore prendre de la place chez moi,
un attrape-poussière de plus.
(Règle n°3: ne pas se montrer vraiment intéressé)
(Règle n°4: Hésitation)
(Règle n°5: Reposer l'objet)
(Règle n°6: Faire un léger mouvement pour simuler son départ).
Puis demander :
– Euh... Un euro ça irait ?
– Euh... oui, allez, un euro.
Une fois de plus mon charme avait opéré.
Oui, je sais,
déjà deux euros c'était pas cher.
Mais les exposants demandent toujours plus que ce qu'ils veulent vraiment recevoir.
Alors pour ne pas les décevoir je leur donne ce qu'ils espèrent recevoir.
Je suis gentil, moi.
De retour chez moi, beaucoup plus tard,
fatigué, douché, réhydraté, sustenté,
je m'attaque au nettoyage de mes achats.
Dont cette fameuse radio.
Il n'y a rien à nettoyer,
mais je l'essuie quand même avec un chiffon légèrement humide.
Toute belle qu'elle est cette radio.
J'installe les piles.
Je la tourne dans tous les sens pour mieux l'admirer.
Elle fonctionne, elle ne fonctionne plus, elle fonctionne, elle ne fonctionne plus...
Ma première radio-clignotant...
Un mauvais contact ?
Ce n'est peut-être pas grand-chose.
Les piles mal installées, une soudure défectueuse ?
Avant de voir d'où vient le problème,
voyons le mode d'emploi
(vous aussi vous lisez le mode d'emploi après avoir essayé l'appareil?)
pour comprendre cette histoire de lumière et de couleurs.
Ah, mais, c'est intéressant.
Effectivement d'un côté...
Et d'un autre côté...
Mais il n'y a pas de faux contact du tout !
Regardez.
Là on peut lire "Off" sur le dessus
et il ne se passe rien.
Un quart de tour à droite
et on peut lire "Radio" sur le dessus.
On entend alors la radio.
Encore un quart de tour
et on peut lire "Radio Light".
On entend la radio et des lumières colorées apparaissent dans la brique.
Et encore un quart de tour
et on peut lire "Light".
Plus de radio, mais les lumières colorées continuent de fonctionner.
Encore un quart de tour et on revient sur "Off".
Et bien sûr la radio est de nouveau éteinte.
Mais elle est très bien cette radio !
Avec ma main qui bouge pour la faire tourner, ça donne ça.
Dans le noir c'est encore plus joli.
Et remarquez bien que lorsque la radio fonctionne,
les deux boutons de réglage sont accessibles sur le haut de l'appareil
et ne sont pas cachés au bas de la radio.
La conception de l'appareil est vraiment top.
Les ingénieux ingénieurs ont bien travaillé.
Vivement dimanche prochain pour de nouvelles acquisitions.
On aurait pu me mettre au courant avant que je me mette à l'ouvrage.
Il s'appelait Alexander Imich.
Il avait plus de 111 ans.
Il est mort la semaine dernière.
C'était officiellement l'homme le plus vieux du monde.
Comme toujours,
quand un journaliste le rencontrait
Il lui demandait le secret de sa longévité.
Alors, parmi différents secrets,
il y en a un qui est plutôt original.
Et inquiétant pour nous, les papas.
" J'ai vécu longtemps parce que je n'ai jamais eu d'enfant ".
Il faudrait toujours écouter les vieillards.
Quand il est encore temps.
Je ne vais pas vous imposer sa photo.
Même encore vivant il ressemblait déjà à un zombie en phase terminale.
C'est sûr que si ses enfants lui avaient offert ça pour sa fête
il aurait perdu quelques années d'espérance de vie.
C'est la première fois que je vois une pub pour du vin
où la région de production n'est pas précisée.
Les deux astérisques renvoient à l'avertissement sur l'abus d'alcool.
Le site web de ce produit, oui, il existe,
indique le titrage en alcool
mais parle de " soutien(t, sic) aux vignerons de sa région ".
La région n'est pas non plus précisée.
J'ai essayé de déchiffrer les étiquettes,
mais à part une histoire de fût de chêne je n'ai rien vu d'informatif.
Seuls des sites externes qui parlent du produit évoquent le Languedoc.
Mouais.
Pourvu que ça ne soit pas mon cadeau, pourvu que...
On peut y piocher.
Vous avez des livres en trop ?
Vous n'avez pas assez de livres ?
Dans les deux cas cette boîte est faite pour vous.
Je l'avais vue il y a quelques semaines lors d'un vide-grenier.
Ah, tiens, je vais la prendre en photo, ça fera un article.
Batterie déchargée...
J'y suis retourné exprès un mois plus tard pour prendre la photo.
Je ne sais pas si ça existe ailleurs, probablement que si.
Je connaissais le principe du livre laissé sur un banc pour un nouveau lecteur.
En cas de pluie ce n'est peut-être pas très sympa pour le livre.
Là le livre est protégé.
Mais enfin B[LUDO]G, tu parles de quoi là ?
Montre ta photo !
Voilà, voilà.
C'est une vitrine avec à l'intérieur des livres.
Des livres qu'on peut emporter avec soi, garder, ramener.
On peut également en apporter de nouveaux.
L'idée est sympa.
Je dois avouer que ce qui m'a aussi fait retourner voir la boîte,
c'est la curiosité.
Je suis un grand pessimiste.
La boîte sera-t-elle vandalisée ?
Entre mes deux visites, non.
Je ne sais pas depuis quand cette boîte est à la dispositon des lecteurs.
Je vais y retourner dans quelques semaines
pour me faire une idée plus précise.
...
Et depuis l'écriture de l'article j'en ai vu une autre.
C'est dingue ce que je sors en ce moment.
Et celle que j'ai découverte est deux fois plus grande
que la première que j'avais vue.
Mais je n'ai pu la photographier.
Elle était inaccessible à cause d'un chapiteau dressé devant elle
pour cause de...
salon du livre.
Un rapide passage sur Google
m'a ensuite appris que ça existait également ailleurs.
On est peu de chose.
Aurait-il envoyé un signe à un mécréant ?
Comme vous l'avez sans doute remarqué,
j'ai commencé à vous faire suivre dans la fameuse colonne de droite
l'évolution de la pousse de mes trèfles à quatre feuilles.
Pour cela je suis donc allé au jardin,
ai pris quatre photos de l'endroit où pointent mes trèfles,
cela en ne voyant rien sur l'écran à cause du soleil
(j'ai un APN où ils ont supprimé le trou du viseur par manque de place),
ai regardé le résultat sur l'ordi,
mais non, c'était pas bon.
Je suis donc retourné au jardin,
ai repris quatre photos de l'endroit où pointent mes trèfles,
en ne voyant rien sur l'écran à cause du soleil
(j'ai un APN où ils ont supprimé le trou du viseur par manque de place),
ai regardé le résultat sur l'ordi,
et il y avait une photo, en la recadrant, qui était utilisable.
Sauf qu'après l'avoir publiée...
Mais regardez plutôt...
Serait-ce une apparition de la sainte vierge ?
Godferdègàlà !
Elle apparaît sur les huit clichés !
Je suis retourné voir mes trèfles, plus trace de cette tête sortie de terre.
C'était donc une apparition.
Surtout sachons les pieds sur terre garder.
Alors François, pas de problème.
Si tu veux organiser des pèlerinages sur le lieu de cette apparition,
je suis ton homme.
Je veux bien te vendre cette parcelle de terre.
Et ce que je te demande en échange,
en plus de monnaie sonnante et trébuchante,
c'est de pouvoir transformer ma maison en boutique de souvenirs.
Tu vois, c'est pas grand-chose.
Si tu veux recaser Benoît, pas de problème, il pourra tenir la caisse.
Et pour la sécurité,
tu connais le problème de la fauche,
je suis prêt à te louer quelques gardes suisses.
Alors je prépare le contrat et j'attends ta visite pour l'inauguration.
C'est quand tu veux.
À bientôt.
J'ai mis le vin de messe au frais.
Mais que font les syndicats ?
Même le plombier polonais refuserait ces conditions de travail.
Vous le connaissez peut-être.
Je le mets quand même.
Je l'avais gardé pour la bonne occasion.
Bodybuilding liquide.
Je me demande pourquoi ce médicament
n'est pas remboursé par la sécurité sociale.
Ah, c'était bien mieux avant.
À la même époque on expliquait dans les illustrés pour enfants
qu'il fallait manger du sucre pour être grand et fort.
Nulle part une quelconque allusion aux caries, à l'obésité, au diabète.
Même l'école prenait part au décervelage.
Les plus anciens s'en souviennent peut-être encore.
Pour les plus jeunes c'était déjà ici:
http://bludog.over-blog.com/article-12025821.html
Les films fixes envoyés aux enseignants.
Des films fixes, on va dire des diapos pour simplifier,
sponsorisés par toutes sortes d'entreprises,
qui venaient vanter leurs produits
dans les salles de classes à des petits yeux émerveillés.
Le vin, la bière aliment naturel (aaaaah, le film Kronenbourg...),
le sucre encore, la banque, les voitures, etc.
Mouais
Je ne sais pas si c'était mieux avant.
Un exemple trouvé sur le web sans indication de sponsor.
Il y a de l'éducatif utilisable dans ces vues.
Mais ça m'étonnerait quand même beaucoup
qu'il n'y ait pas eu un comité professionnel quelconque derrière ce petit film.
C'est un film fixe.
Donc les images se suivent simplement mais ne bougent pas.
Je préfère préciser, on ne sait jamais.
" Elle favorise la digestion des autres aliments "
" L'ensemble du corps médical affirme que la bière ne fait pas grossir "
" Elle est recommandée aux sportifs... "
" ... à ceux qui font des efforts physiques..."
" ... à ceux et celles qui sont en période de croissance... (!) "
" Riche en vitamines, légère, fraîche, facile à digérer...
(elle) justifie la formule À votre santé "
Et puis n'oublions pas le plus important:
" Il y a de l'eau très pure dans la bière ".
Très bon boulot les gars.
Maintenant j'aime bien la bière.
... des téléspectateurs.
Dès la naissance de la télévision fut créé le magazine de programmes télé.
On l'a déjà vu dernièrement.
http://bludog.over-blog.com/article-o-rtf-122797299.html
Et le lecteur n'ayant pas encore de forums internet dédiés
écrivait aux magazines télé pour leur faire part de ses reproches.
Internet n'a rien inventé.
Ce qui donnait ceci.
Tiens, c'est madame Schmidt.
Notez bien ce nom.
Je me souviens que lorsque nous avions eu notre premier
poste de télévision
qui était alors accompagné de l'achat hebdomadaire de "Télépoche",
je lisais le courrier des lecteurs
pour prendre connaissance des plaintes des téléspectateurs
concernant la diffusion de films contenant des séquences osées
qui n'avaient pas leur place à la télévision.
Je notais alors dans ma mémoire le titre des films incriminés
en attendant avec impatience leur rediffusion.
À l'époque j'avais une bonne mémoire.
Tiens, c'est encore madame Schmidt.
Elle a encore des problèmes d'horaires
et aura réussi à faire publier deux de ses lettres la même semaine.
Ah..
Le truc du "Je doute que ma lettre soit publiée...".
Je l'ai vu plein de fois dans des courriers de lecteurs.
Si ça peut aider monsieur Paronneau.
Mais que faisait le syndicat des coiffeurs ?
S'imaginer aujourd'hui,
après un "incident technique",
voir apparaître une dame-tronc placée à côté d'un bouquet
pour raconter la fin d'un polar...
C'est surréaliste.
Et beau.
Et puis, oui,
Anne-Marie Peysson ne faisait pas très sérieuse.
Et toutes ces lettres ont paru dans le même numéro de "Télé 7 jours"
datant du 12 novembre 1960.
Il n'y avait pratiquement rien à jeter.
Je me demande quand même si les lettres étaient publiées "dans leur jus"
ou si elles étaient "retravaillées" avant par les rédacteurs du magazine.
Que le niveau de toutes les lettres soit si bon
me paraît quand même un peu surprenant.
Ou alors l'Éducation nationale faisait bien son travail à l'époque.
Bon appétit.
Je l'avais trouvé curieux et donc conservé depuis très longtemps.
Je ne savais plus où je l'avais mis.
Et j'ai enfin remis la main dessus.
Ce ticket de caisse de chez Quick.
Regardez le bien.
Vous voyez les trois propositions qui se suivent sur le ticket de caisse ?
" Nous c'est le goût "
" Code des toilettes A007 "
" À emporter "
Vous je ne sais pas,
mais moi cette juxtaposition me fait un effet un peu bizarre.
Soyons de bons disciples
et obéissons-lui.
Chi mi ama mi segua.
Qui m'aime me suive.
Aaaahhh.
Le jean jésus...
Il est plus apte à ramener dans le droit chemin les brebis égarées
que ne le réussiront
toutes les balivernes de François (pas le nôtre).
Quand c'est pas bien faut le dire.
Quand c'est bien faut le dire aussi.
Il n'y avait encore qu'une seule chaîne de télévision en France.
Mais le magazine de programmes télé existait déjà.
C'était dans "Télé 7 jours" n°34 du 12 novembre 1960.
En plus des programmes de la semaine,
on pouvait également y lire la critique des émissions passées.
Très instructif.
Regardez par vous-même.
C'était il y a plus de 50 ans,
quand la télé faisait son entrée dans les foyers français.
J'aime bien les enfants ne pouvant plus dormir après avoir vu Sherlock Holmes,
les génériques de 20(!) noms pour flatter la vanité des gens,
le happy end de la petite langouste échappée du casier d'un pêcheur
qui était parvenue, au prix d'une lutte épuisante, à regagner la mer,
Henri Salvador qui vient faire de la pub au J.T. pour un spectacle à l'Alhambra
– c'est plus aujourd'hui qu'on verrait ça –,
l'historien Robert Aron,
au long visage d'ibis déplumé mais aux yeux d'une tristesse admirable,
à la faveur d'une panne nous avons revu...,
Roger Couderc qui a lourdement insisté
sur le nom d'un joueur nommé Monclus,
– tiens, ça me rappelle un certain anaconda... –.
Tout ça la même semaine.
On ne s'ennuyait pas à l'époque
devant son poste à chaîne unique,
au peu d'émissions la soirée,
et aux rares émissions la journée.
En lisant son magazine télé quand il n'y avait pas d'émission non plus.
J'étais un enfant |
Blog imprimé en deux couleurs pour réduire le nombre de polluants. |
Brève de comptoir |
Plan des toilettes au dos de ce blog. |
Ne pas recongeler. |
La définition de Michel Laclos. Haïssable. (3 lettres) La solution *** Survolez-moi avec la souris *** |
Garanti sans huile de palme. |
Aucun animal n'a été maltraité pendant la rédaction de ce blog. |
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